pont-canal de Briare
   Canal du Loing à Montargis
   Pont-canal de Briare

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    Le canal de Briare, commencé en 1604 sur l'initiative de Sully et terminé en 1642 après bien des péripéties, est le premier canal de jonction construit en Europe. Il a donc facilité grandement le commerce fluvial entre la Loire et la Seine. Long de 57 Km, 32 écluses, il unit le canal latéral longeant la Loire au canal du Loing.
    Pour relier le canal latéral au canal de Briare, un court transit sur la Loire était nécessaire entre Châtillon-sur-Loire (rive gauche) et Briare (rive droite). Pour éviter les aléas de la navigation en Loire, le Pont-canal fut entrepris en 1890 par l'entreprise Eiffel. Destiné à franchir le fleuve, cet ouvrage d'art est le plus long du monde, 663 mètres pour une largeur de 11m50 et une hauteur de 11 mètres, mais aussi le plus élégant avec ses pilastres ornés et ses 72 lampadaires de style fin 19ème.

   Musée International de la Chasse - Chateau de Gien    GIEN

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Faïence en Bleu de Gien


     Situé en lisière de la forêt d'Orléans et de la giboyeuse Sologne, Gien ne pouvait être mieux placée pour accueillir un tel musée...
     Dominant la ville et la Loire, à l'emplacement d'une forteresse bâtie sur ordre de Charlemagne (IXe s.), le château de Gien appartient au XIIIe siècle à la Couronne et s'inscrit, dès lors, dans le cours de l'Histoire de France.
     Saint-Louis, roi de France, construit le premier pont en pierre. Jeanne d'Arc y est accueillie avant de se rendre au sacre de Charles VII (1429), Anne de Beaujeu, fille aînée de Louis XI, fait reconstruire le château à partir de 1484, alors qu'elle assume la régence. François 1er y signe l'acte conférant durant l'expédition d'Italie la régence à Louise de Savoie (1523). Henri II y loge ainsi que Catherine de Médicis et Charles IX (guerres de religion) - Fuyant la Fronde, Anne d'Autriche et Louis XIV s'y réfugient.
     Acquis en 1654 par le Chancelier Séguier, le Comté de Gien est supprimé à la Révolution. Propriété du Département depuis 1823, le château abrite la Sous-préfecture, le Tribunal et la Prison. Restauré en 1869, très atteint en juin 1940 puis de nouveau restauré, le château abrite, depuis 1952, le prestigieux Musée International de la Chasse et conserve les collections dont la teneur s'attache, à travers plus de 3000 objets et œuvres d'art, à retracer les techniques et coutumes cynégétiques employées depuis le moyen-âge jusqu'à nos jours.

   La forteresse médiévale de Sully sur Loire    SULLY sur LOIRE

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    Cette véritable forteresse médiévale protégée de douves encore en eau entraîne le visiteur à la découverte du Moyen-Age. Magnifique charpente datant du XIVe siècle en berceau brisé, immenses salles décorées de tapisseries dans le donjon, appartements de Sully et son tombeau, chemin de ronde, grande salle haute, chambre du Roi et toits en poivrière sont tous les charmes de château de Sully-sur-Loire. Jeanne d'Arc et Voltaire y ont séjourné. Le jeune Louis XIV s'y réfugie en mars 1652 lors de la Fronde des princes.
    Cet édifice a été construit à la fin du XIVe siècle par Guy de la Trémoïlle qui fit appel à l'architecte royal du Louvre et de Vincennes, Raymond du Temple, pour la réalisation du donjon. C'est lui qui créa le parc, agrandit et restaura la forteresse d'origine, et fit renforcer les digues pour protéger la ville des crues du fleuve. Il sera vendu en 1602 à Maximilien de Béthune, Grand Maître de l'Artillerie du Roi Henri IV. Le château est resté dans la famille du 1er duc de Sully jusqu'en 1962, date à laquelle le Conseil général du Loiret le rachète pour le restaurer et le faire vivre.
    Après quelques mésaventures : la Révolution, un incendie en 1918 et des bombardements en 1940, il connaît aujourd'hui une autre vie. Il est désormais le lieu de diverses manifestations culturelles et accueille tous les ans et depuis 1973 le très réputé Festival de Sully. Il est classé monument historique depuis 1928.

   L'abbaye de St-Benoit sur Loire la Loire

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    En remontant très haut dans l'histoire, le Val de Loire ne présentait pas le même aspect qu'aujourd'hui. Il était marécageux et très boisé. Trois îlots demeuraient cependant toujours émergés, sur lesquels s'édifièrent le village de Fleury, le monastère de Saint-Benoît et la villa de Germigny. Le monastère fut fondé vers 630-650, par des moines venus d'Orléans. On y respectait la règle de Saint-Benoît.
    Vers 672, des moines vont chercher le corps de Saint-Benoît dans les ruines du Mont-Cassin, en Italie. Et l'abbaye devient un important lieu de pèlerinage.
    En 1020, l'abbé Gauzlin fait construire l'actuelle tour-porche, chef-d'œuvre de l'art roman, dont il dit "qu'elle soit un exemple à toute le Gaule". Après l'incendie de 1026, il restaure la crypte et le chœur et reconstruit le reste de la basilique. Commencés en 1070 par l'abbé Guillaume, le chœur, la crypte et le transept sont achevés le 21 mars 1108.
    Le rez-de-chaussée est divisé en neuf carrés voûtés d'arêtes reliés par des arcs doubleaux grâce à quatre piles centrales. La tour évoque la Jérusalem céleste de l'Apocalypse de Jean : "Sa longueur égale sa largeur. Elle a douze portes : trois à l'orient, trois au nord, trois au midi, trois à l'occident et elles ne se ferment pas parce qu'en ce lieu il n'y a ni jour ni nuit ...".

   L'oratoire carolingien de Germigny des Prés


la main de Dieu         la mosaique

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    Rare et précieux témoin de l'art carolingien, l'Oratoire de Germigny-des-Prés fut édifié en 806 par Théodulf, l'un des grands esprits de son temps et conseiller de Charlemagne. Brillant lettré, poète pétri de culture antique, théologien de grande valeur, il fit partie du cercle érudit de Charlemagne. Il obtint l'évêché d'Orléans et fut abbé de Saint Benoît sur Loire.
    En 843, un concile s'y réunit. Détruit par les invasions normandes, il fut plusieurs fois restauré et en particulier de 1867 à 1896. L'église est fortement restaurée (quasiment totalement reconstruite) par Juste Lisch, c'est celle que l'on voit aujourd'hui.
    Cet oratoire, transformé en église paroissiale au XIIIème siècle, conserve de son époque d'origine, la seule mosaïque carolingienne de France, dont on pense qu'elle est l'œuvre d'un artiste byzantin.
    Cette mosaïque à fond d'or, composée de 130 000 tesselles qui ornent le cul de four de l'abside Est, est un pur chef d'œuvre où se mélangent l'or, l'argent, l'azur, le sinople, le pourpre et le vert. Elle représente l'arche d'alliance, surmontée de deux chérubins, encadrée de deux archanges entre lesquels apparaît la main de Dieu.
    L'oratoire carolingien de Germigny des Prés est le plus ancien monument connu de l'art chrétien d'Occident.

   Parc floral d'Orléans - La Source

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    Un lieu pour admirer, rêver, s'inspirer...
    Crée en 1964 sur les 35 hectares composant le parc du château de La Source, au sud d'Orléans, le Parc Floral de La Source fut le théâtre en 1967, des floralies internationales d'Orléans, qui attirèrent en six mois 2 300 000 visiteurs.
    Depuis 1994, le "parc" fait l'objet d'une véritable renaissance. De nouveaux aménagements sont nés avec le concours d'architectes, de paysagistes, de botanistes, de pépiniériste, et de scientifiques : la Grande volière, la Serre aux papillons exotiques, le Jardin d'Iris, le Jardin de la Source, le Potager Extraordinaire, les 250.000 bulbes en massifs de sous-bois, la Roseraie du Miroir.
    En s'appuyant sur la richesse originelle, ses collections botaniques et ses "cent et une" espèces d'arbres, le parc offre au visiteur une lecture pédagogique, ludique et esthétique de la nature en un parcours scénographique rythmé sur des enchantements successifs.
parc floral de la Source  parc floral de la Source  parc floral de la Source  parc floral de la Source  parc floral de la Source
source du Loiret      Le Tableau d'Iris (de mi-mai à début juin) : il est conçu pour mettre en valeur un ensemble remarquable de 900 variétés d'iris, classé depuis 1996 Collection Nationale Végétale Spécialisée. L'exceptionnelle palette de floraison est rehaussée par une présentation chromatique des fleurs.
     La Grande Volière : située sur l'axe principal du Parc, elle, abrite perroquets et autres espèces. D'une architecture novatrice, ses deux mâts inclinés sous-tendent une résille métallique.
     La Serre aux papillons (d'avril à octobre) : un jardin tropical abrite des centaines de papillons exotiques provenant du monde entier (Madagascar, Philippines, Indonésie...). Cette collection vivante bénéficie d'un renouvellement constant des espèces.
     Le Jardin de La Source : d'amples massifs de fougères ponctués de rhododendrons épaulent la sente qui mène, en un parcours intimiste, à la source du Loiret. Une végétation de sous-bois et des filets d'eau coulant sur des pavés suggèrent la présence de cette source toute proche. Unique en France avec celle du Vaucluse, résurgence karstique de la Loire, la source du Loiret est la curiosité majeure du Parc Floral.
     Le visiteur peut également se promener en pleine nature dans le sous-bois du plateau de Sologne, à l'ombre des grands arbres, à l'écoute des 96 espèces d'oiseaux qui fréquentent les lieux.
     Des jardins de dahlias, d'annuelles, de fuchsias ainsi qu'un potager complètent la promenade en ce lieu enchanteur.
     Collection Nationale d'iris et de clématites.

   La cathédrale Ste Croix d'Orléans
     La seconde cathédrale qui succéda à celle que l'on attribuait à Saint-Euverte, échappa par miracle aux coups des Normands, mais fut ensuite détruite par un incendie. La troisième cathédrale commencée au Xe siècle, continuée au XIe par l'évêque Arnould II et achevée au XIIe, était une des plus vastes de France : elle comptait des doubles collatéraux, un chœur surélevé à la manière de Saint-Benoît qu'entourait un déambulatoire agrémenté d'alvéoles, et une belle façade appuyée par deux tours. Mais, construite sans doute trop rapidement, elle menaça ruine au bout de 200 ans.
     En 1278, l'évêque Robert de Courtenay, décida au lieu de la restaurer, d'édifier une autre église dans le style nouveau qui fleurissait en France. En 1287, son successeur, Gille Pasté, posait la première pierre. La nouvelle cathédrale comportait un chœur gothique soutenu par de magnifiques arcs-boutants. Ce chœur fut complété par des chapelles absidales à la fin du XIIIe siècle et par des chapelles latérales au cours du XIVe.
     Au début du XVIe siècle, la cathédrale, commencée deux cents ans auparavant par Robert de Courtenay, est presque achevée. En 1512, une grosse boule dorée surmontée d'une croix est hissée sur le clocher qui vient d'être élevé au-dessus de la croisée des nefs. Dans les années qui suivent, le raccord avec le transept roman est terminé; quatre travées neuves permettent à la nef d'atteindre le portail qui s'encastre entre ses deux vieilles tours.
     En 1567, débute la deuxième guerre de religion, et Orléans est à nouveau occupée par les protestants qui s'acharnent bientôt sur les églises. Déplorant ces excès, Condé à la tête des protestants fait murer les portes de la cathédrale pour éviter de nouveaux saccages. Cependant, un petit groupe de huguenots fanatiques s'introduit dans la cathédrale dans la nuit du 23 au 24 février 1568 et la font sauter.
     L'organisation d'un jubilé à partir de novembre 1600 permet de réunir les fonds nécessaires. Le 18 avril 1601, le roi Henri IV pose la première pierre de la nouvelle cathédrale. A la fin de son règne, l'ossature (grand corps) est terminée, et entre 1615 et 1620 il est recouvert d'un comble dans lequel un espace vide est réservé pour le clocher.
     La construction du chœur débute alors. Il est terminé et vitré en 1623. De 1627 à 1636, on édifie le transept. Vers 1643, l'aile nord est terminé et on commence la construction du clocher, par une lourde flèche surnommée la pyramide.
     En 1690, l'aile sud est terminée et la cathédrale semble terminée, mais les travaux doivent continuer car la pyramide ne tient pas et doit être démolie. La construction du nouveau clocher commence à la fin du règne de Louis XIV et se termine en 1723.
     En 1739, commence l'édification du portail monumental surmonté des deux tours, prolongement de la grande nef. La façade, jusqu'à la base des tours, est terminée en 1773. Les deux premiers étages des tours sont construits durant les dix années suivantes, alors qu'il faut renforcer le portail qui menace de s'effondrer. On peut ensuite s'occuper du troisième étage, constitué d'une couronne aérienne surmontée d'un ange à chaque coin
     Entre 1822 et 1829, le parvis est couvert sur toute sa largeur par un perron monumental et la terrasse supérieure dallée.
     En 1854, le clocher qui s'inclinait de façon inquiétante, est démoli puis reconstruit, et enfin inauguré en 1858.
     En 1859, Mgr Dupanloup fait placer dans la cathédrale les vitraux du chœur, œuvre de Lobin.
jeanne d'Arc  Jeanne d'Arc

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   La basilique Notre-Dame de Cléry
     L'un des meilleurs exemples de l'architecture gothique flamboyante en Val de Loire
     Le nom de Notre-Dame de Cléry est incontestablement lié à l'histoire des Valois à qui elle doit sa renommée et sa splendeur. C'est sans doute aussi, sur les bords de la Loire, le témoignage précoce de la faveur toute particulière dans laquelle plusieurs rois de France tinrent cette partie du cours du fleuve qui, entre Tours et Orléans, étale la trompeuse nonchalance de ses méandres auxquels des levées fixent depuis le XVIIe siècle d'autoritaires bornes.
     L'origine du sanctuaire est la découverte par des paysans d'une statue de la Vierge très rapidement investie de pouvoirs miraculeux
     L'affluence contraint Philippe IV le Bel puis Philippe VI de Valois de construire une grande église.
     Elle sera détruite en 1428 par les anglais de Salisbury, il n'en reste que le clocher. Au siège de Dieppe, Louis XI encore Dauphin accompagné de Dunois fait le vœu de reconstruire l'église de Philippe le Bel si la vierge lui donnait la victoire. Elle la lui donna, secourue en cela par les talents militaires de Dunois, fils bâtard de Louis d'Orléans et co-seigneur de Beaugency.
     Il n'est pas interdit de penser que l'ancien compagnon de Jeanne d'Arc au siège d'Orléans fut pour quelque chose dans l'orientation de la dévotion du dauphin envers Notre-Dame de Cléry.
     La consécration définitive de Notre-Dame de Cléry comme protectrice privilégié de Louis XI devenu roi est liée à une autre grande bataille, au cours de laquelle il joua son trône; le 16 juillet 1465 à Montlhéry. A la mi-novembre 1465, il se rendit en grande pompe à Cléry et le 21 décembre 1467, l'église collégiale de Cléry devenait Chapelle royale.
     La tradition bien ancrée dans la monarchie française voulait que les restes mortels des souverains reposent dans l'abbaye de Saint Denis. Louis XI, dont on connaît la dévotion, a tenu compte de la protection toute particulière que manifestait à son égard Notre-Dame de Cléry.
     Cette grande dévotion à Notre-Dame, l'amène à préparer son tombeau. Le 7 septembre 1483 les funérailles de Louis XI eurent lieu à Cléry; quelques mois plus tard, Charlotte de Savoie rejoignait son époux dans la tombe.
     Devenu Seigneur de Cléry, Dunois, fait construire la Chapelle Saint Jean où il est inhumé ainsi que toute sa famille.
     Au début du XVIe siècle, Gilles de Pontbriant doyen du chapitre et son frère François qui dirige les travaux de Chambord font édifier la chapelle Saint Jacques pour accueillir les pèlerins en route vers Compostelle.
basilique de Cléry : la Vierge et l'enfant basilique de Cléry : tombeau du roi Louis XI la basilique Notre-Dame de Cléry

   Le château Renaissance de Chambord
     Le château de Chambord se tient à quelques lieues de Blois, en Sologne. Palais emblématique de la première Renaissance Française, le château de François 1er constitue aujourd'hui une étape incontournable dans le circuit des châteaux de la Loire.
     C'est au cœur d'une vaste forêt giboyeuse, plate et fangeuse, souvent embrumée, que ce palais blanc et irréel surgit des marais. Le plan de l'édifice est celui d'un château fort de plaine. Il comporte une vaste enceinte rectangulaire, cantonnée de tours rondes, sur un côté de laquelle s'érige un donjon. Ce dernier possède des proportions colossales, et constitue à lui seul le château presque entier. L'ensemble dégage toutefois un profond sentiment de majesté, et la clarté géométrique du plan, l'harmonie des proportions et la fantaisie de ses toitures hérissées de tourelles, de cheminées et de lucarnes vertigineuses furent, à travers les siècles, autant de sources d'émerveillement. Selon Alfred de Vigny, " …on conçoit à peine comment les plans furent tracés… c'est un songe réalisé ".
château de Chambord
     1800 ouvriers, dit-on, œuvrèrent à la construction de Chambord, à partir de 1519 et pendant plus de trente ans. Si l'ombre de Léonard de Vinci - ami du roi et " architecteur " officiel qui mourut quelques mois avant l'ouverture du chantier - plane sur l'étonnant escalier à double révolution, on ne connaît cependant pas l'auteur de cette demeure étrange, à la fois prodigieuse et inhabitable. Souverains et ambassadeurs Européens l'ont admirée, et en restèrent confondus. François 1er, qui en rêva, n'y passa que quelques semaines, la laissant vide de meubles et d'habitants après chaque passage et, finalement, inachevée…
     Faut-il donc y voir la volonté du roi de France, face à Charles Quint et Henri VIII d'Angleterre, de s'imposer dans une Europe changeante, une image donnée de la centralisation du pouvoir qui s'instaure alors ?
     Si Henri II (1519-1559) en poursuivit quelques temps les travaux, ceux-ci ne furent terminés que sous le règne de Louis XIV (1638-1715), qui aima ce lieu prestigieux au point d'y faire plusieurs séjours ponctués de chasses, de ballets et des représentations théâtrales de Molière.
     Par la suite, bien que rarement habité, il conserva une fonction symbolique, représentant ce qu'un pouvoir absolu pouvait faire en matière de construction inutile, née de la seule fantaisie et du bon plaisir du souverain. Chambord devint alors le "cadeau" prestigieux et la résidence dont bénéficièrent de diverses manières les ducs d'Orléans au XVIIème siècle; Stanislas Leczcinski, beau père de Louis XV et roi de Pologne en exil, et le maréchal Maurice de Saxe au XVIIIème siècle et, au XIXème siècle, le maréchal Berthier puis le duc de Bordeaux, devenu comte de Chambord.
     Tout au long de ses cinq siècles d'histoire, le château de Chambord Propriété de l'Etat depuis 1932, a su absorber les cours nomades de la Renaissance, les chasses de Louis XIV, le faste quasi-royal de Maurice de Saxe jusqu'aux honneurs faits au duc de Bordeaux au XIXème siècle
salamandre royale  Salamandre royale

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     Les collections du château se composent de quelques 3000 objets d'art, éléments de mobilier, de tapisseries et d'œuvres graphiques. Ce vaste monument permet de mettre en scène de façon spectaculaire une collection remarquable de tapisseries, parmi lesquelles la fameuse tenture des chasses du roi François 1er, tissée dans les ateliers parisiens vers 1610, d'après des cartons de Laurent Guyot.
     On peut aussi y découvrir une partie importante de la collection de portraits royaux réunis par le comte de Chambord, sa collection d'artillerie miniature ainsi que 5 voitures hippomobiles, dont le carrosse royal, affrétés pour l'entrée triomphale à Paris de celui qui aurait pu devenir Henri V.
     A ne pas manquer : le fameux poêle en faïence de Meissen commandé au XVIIIème siècle par le Maréchal de Saxe.

     C'est au sein du plus prestigieux des châteaux de la Loire que peut être admiré l'ensemble de ces collections qui animent l'histoire de Chambord et l'Histoire de France.
château de Chambord : escalier        château de Chambord : suite royale        château de Chambord : salon Louis XIV
 
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