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Rosh ha-shana célèbre l’anniversaire de la création du monde et conduit aux 10 jours de pénitence qui précèdent la fête de Yom Kippour. Rosh ha-shana comme Yom Kippour revêtent un caractère austère. Ce sont des fêtes plus solennelles que joyeuses.

A ce propos, l'écrivain Marek Halter précisait dans le journal France Soir du 19/09/2009 ce qu'il fallait entendre par la notion de création du monde :"Cette date se réfère au calendrier hébraïque, mais personne ne sait réellement pourquoi nous en sommes à l'an 5770. Pour les religieux, ce compte des années est censé s'effectuer en fonction de la création du monde, mais nous savons aujourd'hui que notre planète a un âge correspondant davantage à plusieurs millions d'années. Alors plus simplement, on peut se dire que nous avons commencé à compter les années à partir de l'avènement du Déluge, qui se situe d'après les recherches historiques dans les temps de notre compte. Ainsi, par l'apparition du Déluge et l'action de Noé, nous avons l'idée que tout recommence. Et ce n'est alors plus Dieu, mais l'homme qui marque le temps."

La fête de Rosh ha-shana, littéralement « tête d’année » (rosh = tête, shana = année), est célébrée le 1er Tishri (soit au cours de notre mois de septembre).

Roch ha-shana s'étend les deux premiers jours du mois hébraïque de Tishri, même en Israël où la plupart des célébrations ne durent qu'un jour.

Rappelons que l’année juive débutait autrefois non pas le 1er Tishri, mais le 1er Nissan. Le 1er Tishri est le nouvel an à partir duquel on calculait les années sabbatiques et les jubilés. Avec le temps c’est cette date qui s’imposa comme début de l’année religieuse et fut appelée Rosh ha-shana. Tishri est donc, non pas le 1er mais le 7è mois de l’année.

Pour la fête de Rosh ha-shana le blanc est de rigueur. Il symbolise l’humilité et la pureté, rappelant qu’il est nécessaire de se purifier pour se rapprocher de Dieu.

"Le - shana tova tikatev (ou "tikatvi" si on s’adresse à une femme) ! Cela signifie : "Puissiez-vous être inscrits (sous entendu : au livre de vie) pour une bonne année" : c’est le souhait qu’on se fait mutuellement au premier repas de la fête.

Il est aussi d’usage de tremper du pain ou de la pomme dans du miel, en demandant à Dieu d’accorder une année de faveurs, de bienfaits et de douceur.